Comprendre les appellations pour le vin

Dans l’univers de l’œnologie, il y a plusieurs codifications à retenir. Ces appellations se retrouvent généralement sur chaque bouteille de vins que vous achetez. Afin de vous aider à les comprendre, découvrez toutes les informations à retenir à ce sujet dans notre article.

Les différences entre IGP, AOC, AOP, etc.

Plusieurs mentions peuvent être vues sur les étiquettes de vos vins. Ces mentions servent principalement à hiérarchiser vos vins et à les classer. Elles sont obligatoires.

Il y a notamment la mention AOC ou « appellation d’origine contrôlée ». Elle existe depuis 1935 en France. Elle est reliée à la « typicité » du vin en fonction de son terroir délimité. La mention « AOC » a été mise en place afin de lutter contre les fraudes, mais aussi pour préserver le nom et les caractéristiques du vin.

Après, il y a la mention AOP ou « appellation d’origine protégée ». Celle-ci a été mise en place en 2009. Elle fait plus référence à la provenance du vin, notamment le territoire européen. La mention AOP est indispensable pour obtenir l’AOC. En d’autres termes, cela signifie qu’une bouteille de vin ne peut bénéficier de l’étiquette AOP sans avoir obtenue une mention AOC.

L’IGP est également une mention que vous pouvez remarquer sur vos bouteilles de vin. Elle indique principalement l’ « indication géographique protégée ». C’est une dénomination européenne qui a été mise en place en 1992. Son équivalent français est le « vin du pays ». Vous pouvez constater 3 types d’IGP : l’IGP régionales, l’IGP départementales et l’IGP de petites zones. Cette mention justifie la vinification ou au moins l’une des étapes de culture du vin dans la zone géographique indiquée. En d’autres termes, l’IGP vous garantit que le vin que vous achetez provient effectivement de la zone indiquée sur l’étiquette.

Il y a aussi l’appellation INAO qui signifie Institut National de l’Origine et de la Qualité. C’est l’entité qui rédige et impose un cahier de charges précis pour tous les vins commercialisés. Dans ce cahier de charges, il y a les éléments nécessaires et obligatoires pour l’obtention de ces appellations. Ce qui comprend les cépages autorisés ainsi que les proportions, le type de taille autorisée, le degré d’alcool (en minimum et en maximum), les durées d’élevage autorisées, les techniques de vinification, l’utilisation des adjuvants ou pas…

Et enfin, sachez qu’il existe également des vins qui ne disposent pas d’origine géographique précise. Ils sont habituellement définis par leurs cépages ou leur marque. Généralement, on les classe dans la catégorie des « vins de France » ou « Vins de table ». On les désigne également par la mention VSIG ou « vins sans indication géographique ». Cette mention peut être imposée volontairement ou involontairement par les vignerons.

Comment bien choisir son vin ?

Au vu de toutes ces informations, comment faut-il choisir votre vin ? Beaucoup de personnes croient, à tort, que les « vins de table » ne sont pas de très bonne qualité. Or, même si les vignerons qui bénéficient des appellations AOC, AOP et IGP respectent à la lettre les cahiers de charges, cela ne signifient pas que leurs vins soient meilleurs.

En effet, tous les vins disposant de l’étiquette AOC peuvent avoir différente qualité. Ainsi, ces dénominations ne sont, au final, que des indications pour vous permettre de connaître les caractéristiques d’un vin. Mais sa qualité dépendra de plusieurs paramètres. Aussi, pour choisir le meilleur vin adapté à vos goûts, fiez-vous aux critiques des professionnels d’œnologie, des sommeliers et des cavistes. Au besoin, n’hésitez à déguster le vin avant de l’acheter.

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